ANGERS: « LA CHAÎNE DE PAIX »
20 Décembre 2010 – CHAÎNE DE LA PAIX – Lors de son voyage à Angers, Albeiro avait rencontré des classes du Lycée « Sacré Cœur », à Angers. La force de son message et son sourire avaient conquis tout le monde.
Chaque année, le Lycée monte une action, pour une œuvre qui a provoqué l’intérêt, l’émotion de tous: les jeunes ont pour tradition de composer une « chaîne de la Paix », constituée de silhouettes en carton, qui se donnent la main. Chaque carton est acheté, pour une toute petite somme, mais « la Chaîne » ainsi composée pour l’époque de Nöel, traverse le lycée de haut en bas, de long en large. Plus l’intérêt est grand pour l’Opération en cours et son bénéficiaire, plus la « Guirlande de Solidarité » est longue, et plus la somme récoltée est importante.
Cette année, tous se sont surpassés, et au final, le don des jeunes du Lycée « Sacré cœur » a rapporté à notre action « quelques maillons de plus » à la Chaîne de Paix d’Albeiro. Superbe initiative ! Superbe idée ! Bravo et merci aux jeunes Angevins et à leurs animateurs.
ANGERS : OPERATION « CHILI CON CARNE »
15 Décembre 2010 – « Nous, le lycée de la Baronnerie à Angers, sommes venus écouter avec les élèves de Terminale le témoignage d’Albeiro. Nous ne voulions pas que cette rencontre en reste là. Nous avons monté l’opération « Chili con carne ».
Cette opération a visé tout le lycée. Nous avons proposé de partager pour les volontaires un plat unique à la cantine et récolter le bénéfice restant des repas. En même temps, comme il n’y a eu que les terminales qui connaissaient les projets d’Albeiro, nous avons diffusé et expliqué le reportage des Racines et des ailes. L’action aujourd’hui, et les projets à venir.
Même si le chili con carne n’est pas spécialement issu de la Colombie, Albeiro nous en excusera, le but était de pouvoir soutenir ce projet, et d’ouvrir les yeux des jeunes à d’autres réalités que nos sociétés oublient parfois un peu rapidement. Ce projet nous a permis de réunir environ … €, que nous allons vous faire parvenir par courrier.
De même, avec les internes nous avons mené une réflexion pendant une soirée sur comment on peut réaliser un projet avec peu de moyen, du moment que l’on était motivé et sûr de sa cause. La foi ne peut-elle pas déplacer les montagnes ? Les jeunes se sont aperçus que l’argent facile, n’est pas forcément un acteur positif. Essentiel oui, mais connaitre sa valeur et le gagner justement par sa mobilisation, son travail…
Merci à Albeiro Vargas pour son témoignage, et nous espérons que son action fera encore et encore des petits. Sincères salutations – Jean-Emmanuel GUIMARD
Bravo les jeunes ! C’est exactement cela…
RETOUR VERS BUCARAMANGA
10 Octobre 2002 – La France est en grève ! Les avions, les trains, rien n’est sûr ! Albeiro doit prendre l’avion pour la Colombie, le 13, depuis Paris, via Madrid… Hors de question de le manquer. Déjà, à Bayonne, on échafaude un plan B, au cas où… Le 12, Albeiro est dans le Jura ! S’il le faut, l’ami Jurassien l’amènera à mi chemin, en voiture, et depuis le pays Basque, nous irons le chercher, par les mêmes moyens…La nuit à Bayonne et, le lendemain l’avion de Madrid, au départ de Fontarabie.
Pourtant, à vingt-quatre heures du départ, tout rentre à peu près dans l’ordre, et le 13 au matin le vol Ibéria s’envole de Paris. A onze heures du soir, heure locale, Albeiro sera avec les siens, à Bucaramanga. Ouf ! Tout le monde est fatigué, mais très heureux.
Merci le Sud Ouest ! Merci Angers ! A bientôt, les amis du Jura ! A bientôt Paris !
LA DERNIERE LIGNE DROITE…
9 Octobre 2010 – Paris ! Albeiro, pris entre plusieurs rendez-vous importants, manque quelques promesses. Il est grippé, complètement éreinté par le rythme que lui ont imposé les obligations Angevines, dont certaines rajoutées en dernière minute… Il n’aime guère cela (et nous, non plus) Cependant, l’on sait qu’il a tout donné, mais qu’il lui reste encore un rendez-vous.
Nous le rejoignons à Paris, pour sa participation aux « Journées de La Survivance », organisées comme chaque année, par Etienne Drapeau, directeur de la revue « De l’Au-delà ! ». Albeiro craint cette conférence. Il sait que son auditoire est d’avance gagné, mais il ne sait pas comment trouver les mots pour dire « Je sais que vous croyez, et attendez la rencontre avec ceux qui sont morts, qui sont partis dans l’au-delà, de l’autre côté de la vie! Moi, je n’ai pas le temps pour cela : je ne m’occupe que de ceux « qui sont restés ! », et de leur vie, ici-bas ».
Durant toute la conférence, pourtant brillante, Albeiro sera concentré, comme inquiet de ne pouvoir répondre à une question où il pourrait décevoir, éventuellement blesser. Pourtant, l’ovation sera chaude ! De mêmes les regards qui croiseront le sien. Et c’est avec grande générosité que les assistants salueront Albeiro et son association Française.
La suite fut plus dure : longuement, on fit un bilan, sans concession, de la semaine écoulée. Un bilan qui ratifia la fatigue intense de notre ami… Et puis ce furent les adieux. Comme toujours, un moment d’émotion, joie et tristesse mêlées, espoir du prochain contact, du prochain projet, du prochain voyage !! Mais aujourd’hui, grâce à Internet et aux nouvelles technologies (« Skype » en particulier), Albeiro Vargas ne part jamais plus tout à fait !!!
ANGERS, LE MANS, NANTES, SAINT-NAZAIRE….
4 Octobre 2010 – « Séparation ! » Au revoir… Il faut revenir en Pays Basque où le travail attend. Albeiro continue seul, sur Angers, Le Mans, Nantes et St-Nazaire, jusqu’à la fin des Octovales. Huit jours, physiquement très durs mais emplis d’émouvantes et belles rencontres, de regards neufs, de sourires éblouis…
D’anciens fidèles également, comme ce vieil homme qui s’approche et lui dit : « Il y a des années, je t’ai envoyé des dessins ! Ils représentaient… » Et Albeiro, tout sourire : « Bien sûr, je les ai toujours, bien rangés dans mon bureau ! ». Durant la conférence, Albeiro veillera à ce que le vieillard fidèle soit au plus près de lui, ravi…
De ces rencontres, il y en a eu multitude ! Et multiples furent les jeunes qui « ont reçu le message »… Multiples furent les adultes qui reprirent un cœur d’enfant… Albeiro Vargas, encore une fois, avait travaillé à son action « intergénérationnelle », tout naturellement, le temps d’une conférence, d’une poignée de main, d’un simple regard… Et si à chacun il avait pu apporter « un peu de bonheur », alors, sa mission était accomplie, une fois de plus.