Des voix pour Albeiro Vargas

     23 Février 2015 – Ce jour s’est déroulée la première séance  « Chanteurs et Belles chansons d’hier et aujourd’hui », en l’Ehpad « ADARPEA », d’Arcangues. Les résidents ont pu assister à un « mini-concert », cette fois consacré à EDITH PIAF.

     Programme conçu, composé et présenté par P.Beuglot, en compagnie de l’Animatrice de l’Ehpad: Mme Ingrid BOUNY.  

     11 Février 2015 – La section « canine » de Carabiniers de la Police Nationale est venue donner une belle après-midi aux Abuelitos de Ruitoque, faisant   une démonstration de dressage de chiens policiers.
Les personnes âgées ont participé aux épreuves et surtout, ravies, on peu passer un long et bon moment, en compagnie des nobles animaux. Un moment inoubliable de tendresse et d’émotion, auquel les chiens ont collaboré en toute douceur.
Une expérience qui a rempli de joie Albeiro et son équipe, avec l’espoir de répéter l’opération très régulièrement:  » Fue un exito total la visita de show canino de la policia, los adultos mayores disfrutaron, gozaron, los tocaron, los abrazaron, se tomaron fotos y la pasaron super bien ».(Cela a été un total succès, les abuelitos furent très heureux, ont pu toucher les chiens, les serrer dans les bras, se faire prendre en photos avec eux… Un grand moment! »

2 Février 2015 –  Dirigeant sur la zone de Bayonne six établissements faisant partie de l’ADAPA 64, Mr Koldo Robles connaît bien Albeiro Vargas et notre action. Et pour cause: le 4 Avril 1991, le jeune Koldo faisait partie de la soirée du Théâtre de Bayonne, chantant avec « La Famille Robles », pour le jeune Colombien, lors de sa première venue en terre Basque.
     Acquis à l’Action et à « l’Histoire », le Directeur Général a invité l’association à présenter ses projets 2015 aux directeurs de ses établissements. Premier contact est donc pris, avec bienveillante approche, tant sur le programme « Chansons et chanteurs » que l’Opération « Ramdam ». (Au sujet de cette dernière, on notera que deux Ehpad de l’Adapa 64 (« Harriola » et « Maharin »), ont déjà un chat, qui fait le bonheur des résidents).

20 Janvier 2015 – Extrait d’un mail d’Albeiro: « Hay momentos, lugares, personas que marcan la vida de los hombres. El nombre Jose Ignacio, para mí tiene un significado especial, sí ese adulto mayor que deambulaba las calles de la ciudad desde hace más o menos 20 años, y que fue  abandonado en un hospital por su estad critico de salud, a quien tuve la oportunidad de visitar con el ánimo de ofrecerle los servicios de la Fundación, pero con  su voz firme y mirada profunda me respondió: “antes muerto que ir a un ancianato”, triste y cabizbajo salí de su habitación, pensando cuál sería la suerte de Ignacio. Pasaron los  días, ingresó a la institución la ambulancia del hospital y dentro de ella venía atado de manos y pies  Ignacio, lanzando  expresiones de  disgusto e inconformidad. Le pedi a los camilleros que lo soltaran, pedia un poco de respeto por el…
     – ¿Nuevamente ud?  Me preguntó al verme, sí aquí estoy para ofrecerle lo que necesite,  “no me voy a quedar, yo me voy a escapar,  porque tengo hambre y usted  no me va a dar de comer”
     – Claro que sí , le respondí,  yo le puedo ofrecer comida, le puedo dar  chocolate, huevos,  pan y queso. Pero primero quiero que se duche y se ponga ropa limpia.
     Sus ojos sorprendidos no salían de la admiración cuando efectivamente le llegaban estos alimentos, con avidez los consumió en  un segundo  y aceptó quedarse esa noche con la condición que al día siguiente él se escaparía. En mi mente solo quedaba el deseo que cambiara de opinión,  pues asi ya no tendría que mendigar aquellos trozos de pan que en algunas ocasiones llegaban a su boca.  Más sorprendido aún quedo cuando encontró una cama limpia y el  recibimiento de  amor y cariño que tenía a su alrededor.  Si ese era Ignacio, quien días atrás con la fuerza de sus palabras se negaba a ir un ancianato, idea que fue transformando a medida que transcurría el tiempo.
Han pasado ocho meses  y ahora Ignacio es un ferviente lector  que se ha convertido en el bibliotecario de la institución, a su alrededor hay optimismo, deseos  y ganas de vivir y de aprender.
     Traduction, en résumé: « Il y a des moments, des lieux, des personnes, qui marquent votre vie. Le nom de Jose Ignacio est de ceux-là… car ce vieillard, qui errait dans les rues depuis près de 20 ans, gisait, à l’abandon, à l’hôpital.  Comme je m’étais apporché de lui pour lui offrir nos services, il avait répliqué, durement: « Plutôt mourir que d’aller dans un Ancianato! »
Les jours passèrent et arriva une ambulance avec à l’intérieur, attaché, Jose Ignacio…
– « Encore vous ? – s’écria t’il en me voyant. Je ne vais pas rester! Je vais m’échapper! J’ai faim, mais je sais que vous n’aller pas me donner à manger… »
– « Bien sûr que oui! – lui ai je répondu –  mais auparavant, je veux que vous vous douchiez et mettiez des vêtements propres ».
Ses yeux « lui sortaient de la tête », en voyant arriver la nourriture… Il avala tout en une seconde…et accepta de rester « une nuit seulement », à condition de pouvoir partir, le lendemain… (Moi, j’espérais le faire changer d’opinion, mais…) Il fut encore plus surpris, quand il trouva pour lui, un lit bien propre…
Tel était Jose Ignacio qui, au fil des jours…
Huit mois ont passé depuis, et aujourd’hui, Jose Ignacio est un lecteur assidu au point qu’il est devenu « le responsable de la bibliothèque  » de l’instituion, répendant alentour l’optimisme, l’espoir, l’envie de vivre et d’apprendre… »

13 Janvier 2015  –  On sait l’impact qu’avait eu le « REPORTAGES » de Toni Comiti, en Octobre 1991. On sait quels résultats avait eus le « DES RACINES ET DES AILES » de Novembre 1998, soient sept ans après… Un nouveau reportage télévisé réactualisant l’œuvre d’Albeiro, aujourd’hui, aurait probablement le même impact, au vu de ce qu’a réalisé le jeune Colombien, depuis toutes ces années.
     Beaucoup se souviennent du « Petit Ange de Colombie », il y a si longtemps… mais bien peu « imaginent » ce qu’est devenue l’Oeuvre d’Albeiro Vargas. Quelque chose d’absolument « exemplaire », pour le monde entier.
     Les programmes et animations aujourd’hui mises en place ont pour but de provoquer un nouveau reportage télévisé. Il aurait, à n’en pas douter, la même répercussion que le premier, vingt quatre ans plus tard. L’association n’ayant pas, seule, « la force » de convaincre les grands médias, et provoquer cette nouvelle émission, c’est en apportant un peu de bonheur « à nos Abuelitos de France » que, peut-être, leur témoignage répercuté aidera à « bouger les choses »…. et convaincre  quelque grand reporter ou animateur connu, d’aller voir sur place et montrer, tout simplement, ce qu’a réalisé Albeiro Vargas, depuis trente ans…