BUCARAMANGABUCARAMANGABUCARAMANGA
Elle est la cinquième ville de Colombie. Située sur un plateau, c’est une cité ultra moderne, à vocation commerciale et industrielle. Avec « la ceinture », elle compte plus d’un million d’habitants, et elle croît chaque jour davantage.
Malgré les terribles difficultés du pays, malgré les misères qui l’assaillent, Bucaramanga est une ville agréable, au climat tempéré, parsemée de parcs, de jardins et de places ombragées. C’est la ville des dix-sept jardins publics. On l’appelle « La Ciudad bonita » de Colombie.
Au long de ses rues, envahies d’une foule bigarrée, les plus hauts immeubles, les plus beaux commerces, les plus riches restaurants, côtoient les constructions purement coloniales, ombragées de verdure ; les petites boutiques ambulantes ; les tascas ou pizzerias à ciel ouvert, où l’on peut manger ou boire vingt quatre heures par jour. Les artères principales de la ville sont envahies de bus aux chromes rutilants, d’une multitude de taxis jaunes, parfois un peu poussifs, mais tous conduits avec dextérité par de véritables phénomènes de l’orientation et…du savoir vivre.
Pourtant, à chaque carrefour, des mains de tendent, sous des regards suppliants… Bucaramanga revient à sa dure réalité.
Venus des quartiers pauvres qui ceinturent la ville, des femmes, des enfants, vendent de l’eau, quelque cigarette ou autre friandises, pour ramener en leur pauvre logis, les quelques pesos d’une soupe claire, d’un peu de riz. Si l’on est trop malade, ou trop vieux, on n’aura même pas… cette chance-là.
Depuis qu’il est enfant, Albeiro Vargas connaît bien cette situation. Elle à la base de son action, depuis qu’il a six ans.…