Ils font partie de notre histoire…
LES SOUTIENS D’ALBEIRO
Tout au long de ces années, de nombreuses personnalités, mais aussi des anonymes nous ont accompagnés sur le chemin d’Albeiro. Gagnés par l’œuvre de « ce gamin qui s’est donné des responsabilités d’homme », ils ont été là, « à un moment donné », ou de façon continue…toujours avec discrétion, pudeur et total désintéressement.
Bien sûr, on aura du mal, en vingt ans d’action pour Albeiro, à citer tous ceux qui ont aidé, ne serait ce que l’espace d’un joli moment, mais on gardera au souvenir quelques noms, qui font partie de l’Histoire d’Albeiro Vargas.
On trouve parmi eux quelques notoriétés, des institutionnels, des membres de la Presse, des responsables associatifs et toute une foule d’anonymes, qui ont soutenu l’action en faveur d’Albeiro Vargas… et qui la soutiennent encore.
Que tous, ainsi que ceux qui ont été involontairement oubliés, soient ici remerciés.
LES NOTORIETES
CESAR RINCON :
« Lorsque l’on parle de la Colombie, en Europe, on ne parle que de drogue, de violence et de corruption. C’est en partie vrai, mais la Colombie, c’est aussi un peuple qui a envie d’avancer vers l’avenir, proprement, honnêtement, courageusement… et en Paix. Et je suis heureux de triompher parce que cela me permet de parler de ce peuple-là »
Celui qui s’exprime ainsi, au cours de l’été 1991, est à la base de l’action pour Albeiro. C’est un grand torero Colombien. Il s’appelle Cesar Rincon. Bien sûr, la tauromachie « dérange » parfois, et beaucoup… mais lorsqu’une vedette, par son témoignage, sa sincérité, sa générosité sans ostentation, « accompagne » une action, depuis plus de quinze ans, alors on peut penser que les toreros sont « comme tout le monde », et parfois meilleurs, au plan humain. Depuis 1991, César Rincon a toujours répondu présent, simplement, pudiquement… Parmi ses appuis on citera :
– Sa présence à Bayonne, en Avril 1992, aux côtés d’Albeiro, et son appui total, prêtant son image à une campagne de solidarité qui, en deux mois rapporta 166000 Frs au jeune Ange de Bucaramanga. C’était le début de l’action « Un coin de Colombie ».
– Sa présence et ses paroles, en 1993, à un repas caritatif, à Mont-de-Marsan, qui dégagea un bénéfice de 63000 Frs, somme qui entra dans le budget de la construction du centre de vie « Un coin de France », à Bucaramanga, dans le cadre du chantier jeunes, organisé parla Mission Locale de Bayonne.
– Le don, à l’association, en 1996, d’un costume de lumières, qui fut vendu aux enchères, à Bordeaux, et rapporta, en quelques minutes, grâce à l’action désintéressée d’Alain Briscadieu, commissaire priseur réputé, et la collaboration dela Chambre de Commerce de Bordeaux, la somme de 56000Frs, entièrement reversée à l’action d’Albeiro.
– Sa visite, au « Coin de France », à Bucaramanga, en décembre 2003. Reçu par Albeiro et cent vingt abuelitos qui lui rendirent un vibrant hommage, le « parrain d’honneur » de l’action Française en fut ému aux larmes et put témoigner de l’œuvre entreprise
– Son appui à l’action de Dax, en 2006, par le don à la Ville, d’un nouveau costume de lumières, afin qu’il soit vendu aux enchères, au bénéfice de l’association « Des voix pour Albeiro Vargas ». Grâce au maire de Dax, Jacques Forté, ce furent 20 000€ qu parvinrent à la Fondation Albeiro Vargas y Angeles Custodios (voir la video de la remise du chèque, dans la rubrique « videos »).
PATRICK DE CAROLIS
Avec son équipe du Magazine « Des Racines et des Ailes », en préparant un sujet sur Albeiro, en 1998, il ne connaissait pas l’existence de l’action Française en faveur du jeune Colombien. Contacté au tout dernier moment, il crut au message qui lui parvint, quatre jours avant le tournage de son émission. Il a cru ! Il a fait confiance, et il invita le responsable de l’association à prendre la parole, durant l’émission. Le reportage réactualisant l’action d’Albeiro, tourné par Paul Comiti, eut d’incroyables retombées.
Diffusée le 11 Novembre 1998, l’émission fit grande impression sur le public. Durant des semaines, les courriers, les dons affluèrent à l’association, provenant de toutes les couches de la Société. Chaque fois avec un mot touchant, pour Albeiro et l’action menée. En deux mois, l’Association recevait près de 690 000 frs de dons, qui furent intégralement reversés au jeune Colombien, au long des années qui suivirent.
Le mois suivant, Albeiro Vargas était à Paris. La rédaction du Magazine de France 3 en fut averti: Une grande occasion était offerte d’avoir Albeiro « en direct, sur le plateau! », le temps de raconter ce qui était arrivé, et dire sa reconnaissance à tous. Hélas « la Télé est ainsi: Elle lance, mais ne suit pas… », le programme ne pouvant être bousculé, ne serait ce que deux minutes… Albeiro ne put dire à tous sa surprise et sa reconnaissance, sept ans après le « Reportages », qui l’avait révélé. Dommage!
… Ce qui n’empêche nullement une éternelle reconnaissance de notre part, pour Patrick de Carolis… simplement pour le fait « d’avoir fait confiance », et de ce fait, d’avoir permis des mois et des mois de vie, aux protégés du jeune Colombien.
HENRI CHAMBON
Il était directeur du magazine « Reportages », en 1991. Il fut le premier à connaître le projet du « Coin de Colombie », en décembre 1991, et facilita grandement les premiers contacts de l’association naissante, avec Albeiro.
Henri Chambon fut à l’origine de la première collecte de fonds pour Albeiro, dont il fit la connaissance à l’Ambassade de France, à Bogota, lors de la remise de la première aide de la France, au « Petit Ange de Colombie ».
Par la suite, il suivit l’action des Français, notamment à l’occasion du chantier du premier « Coin de France ».
Ensuite, la direction de « Reportages » a changé, et les contacts ne furent pas le mêmes…
MARIE-PAULE STINTZI
Alors Présidente de la Fondation Johann Wolfgang Von Goethe, de Bâle, Mme le Professeur Stintzi soutint ardemment le projet d’attribuer à l’action Française pour Albeiro, le Prix Albert Schweitzer, chaque année remis à une association Européenne qui se bat pour soulager les misères « du monde entier ». Ce prix fut remis le 2 Juin 1998, au Palais de l’Europe, à Strasbourg. Albeiro Vargas était présent, obtenant les félicitations et encouragements de tous. Un très grand souvenir, et une reconnaissance primordiale, à l’action Française.
JEAN DUCASSE
Célèbre artiste peintre, certes taurin mais aussi amoureux de l’Amérique Latine et surtout « deLa Vie… », Jean Ducasse répondit généreusement, avec tout son talent, à la demande de l’Association : Une affiche, pour l’Opération Albeiro, en 1992.
Ainsi naquit une œuvre originale et unique, qu’une entreprise anonyme fit dupliquer afin qu’elle fût vendue au profit de l’œuvre d’Albeiro. On y voit, de dos, un torero tenant une enfant par la main, s’avançant sur « une plage de paix », au milieu des couleurs du drapeau d’une Colombie torturée. Rincon et Albeiro, marquant le chemin dela Colombie de demain.
La reproduction de l’affiche de Jean Ducasse fut vendue à 2000 exemplaires, entièrement au profit de l’œuvre du petit Colombien.
Depuis, Jean Ducasse s’est toujours enquis de la situation d’Albeiro, de sa progression et de son bien-être. Un grand artiste, et un grand cœur… qui a disparu en 2011, mais que personne dont personne, ici, n’a oublié ni le talent ni le… » grand geste »..
TONY ET PAUL COMITI :
Sans le formidable document, diffusé le 26 Octobre 1991 dans le magazine « Reportages » de Tf1, l’aide Française au jeune Colombien Albeiro Vargas n’existerait pas.
Grand reporter, particulièrement touché par les faits de Société, Tony Comiti ne savait probablement pas quelle vague de générosité il allait déclencher dans le cœur des Français. Il est vrai que son talent, mis au service du charisme naturel d’Albeiro, alors âgé de onze ans, ne pouvait que causer grand impact sur le public.
Par la suite, en 1998, ce furent les images de son fils, Paul Comiti, qui réactualisèrent « avec le cœur », l’action d’Albeiro. Ce reportage fut diffusé le 11 Novembre 1998, dans le cadre du magazine de Fr3 « Des racines et des ailes », où l’association fut invitée. C’est en partie grâce au résultat de cette émission que le nouveau « Coin de France » a été construit, et fonctionne encore aujourd’hui.
Sans les images de Tony et Paul Comiti, Albeiro Vargas se battrait encore, seul… ou peut-être, ne se battrait plus. Pourtant, on sait que ces reportages furent vendus à de multiples télévisions étrangères, au fil des ans (Suisse, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Etats-Unis…), et malheureusement, malgré ce qui a été dit parfois, elles ne rapportèrent que peu d’aide à l’action d’Albeiro.
Il aurait pourtant suffi… d’une adresse!
DES GRANDS ARTISTES DU PAYS BASQUE
Le Pays Basque on le sait, est terre de générosité, de fierté, et… de belles voix autant de grands musiciens. Parmi les manifestations qui ont aidé « à aider Albeiro », menées par des artistes, on retiendra les concerts des chanteurs Basques Peio Ospital, Carolin Phillips et Mixel Ducau, en 96 à Anglet, de même que les deux soirées offertes par le concertiste Philippe Gonzalez, en l’Eglise Ste Marie d’Anglet, en 1993 et 2000.
LES INSTITUTIONNELS
BEATRICE DUCHEMIN
Elle fut la première « marraine » de l’action Française pour Albeiro Vargas. Alors haut fonctionnaire au Bureau « Amérique Latine », du Ministère des Affaires Etrangères à Paris, elle fut très touchée par le premier reportage sur Albeiro, et dès le premier contact, assura l’action française de tout son appui : Ce fut tout d’abord le premier billet d’avion pour Albeiro, en 1992, puis une aide substantielle pour le budget du chantier jeunes à Bucaramanga, en 1994, visant à la construction du premier « Coin de France ».
Sans l’appui et le suivi bienveillant de Mme Duchemin, l’action pour Albeiro n’aurait pu se développer.
DENIS VENE
Récent ambassadeur de France au Niger puis au Paraguay, il fut le premier soutien « institutionnel » d’Albeiro Vargas. En 1991, il était premier secrétaire d’Ambassade de France en Colombie. A ce titre il s’occupa personnellement des premières retombées médiatiques et financières en faveur du petit ange de Colombie. Rapidement, ils devinrent amis, et les couloirs de l’ambassade n’eurent bientôt plus de secrets pour le petit Colombien.
En 1993 et 94, Denis Vene collabora fortement à la préparation au chantier du premier « Coin de France », à Bucaramanga.
HENRI GRENET, MAIRE DE BAYONNE :
Maire de Bayonne, au moment la création du « Coin de Colombie », à Bayonne. Il lui apporta un soutien discret mais toujours présent, notamment en mettant à sa disposition la grande salle du Théâtre de Bayonne, pour la soirée caritative du 4 Avril 1992, et surtout lorsque la Fondation Goethe le contacta, en 1995, afin de localiser l’association et obtenir tous les renseignements à son sujet. Son témoignage et son appui furent de la première importance dans l’attribution du « Prix Albert Schweitzer », en 1997, par la célèbre Fondation Suisse.
JACQUES FORTE, MAIRE DE DAX :
Aujourd’hui «Ancien Maire de Dax »., il est celui qui a manifesté le plus important des engagements personnels, d’autant qu’il le fit en 2007, quand on pouvait penser que « l’on avait oublié Albeiro ».
Touché par l’action « intergénérationnelle » du jeune Colombien, Jacques Forté s’engagea, fin 2006, à trouver un acquéreur au magnifique costume de lumières donné par Cesar Rincon, afin qu’il soit vendu au profit de l’action d’Albeiro. Le maire multiplia les efforts et les contacts, obtenant un résultat que peu de monde pouvait escompter.
Le 9 Septembre 2007, en présence de Cesar Rincon, Jacques Forté remettait à l’association un chèque représentant deux mois de fonctionnement total dela Fondation, à Bucaramanga.
Aux côtés du maire, les généreux donateurs, qui rencontreront Albeiro, sur place, en 2008.
LUCIEN BOURRILLON
Adjoint au maire d’Anglet et Président de la MissionLocale de Bayonne, il soutint fortement le projet du chantier-jeunes en Colombie, malgré de nombreuses réticences, de tous bords. Très touché par Albeiro Vargas, qu’il avait reçu sur le sol Basque, le 2 Avril 1992, le Président Bourrillon se battit avec grande conviction pour faire que le chantier en Colombie se réalise. Rien sans lui n’aurait été possible.
Du 14 Janvier au 16 Mars 1994, douze jeunes Français, stagiaires en formation de maçonnerie allèrent à Bucaramanga apporter « une pierre de plus » à l’aide Française pour Albeiro.
BORJA JAUREGUI, MAIRE DE FONTARABIE
A la frontière avec la France, Fontarabie, (Fuenterrabia en Espagnol, ou Hondarribia en Basque), fut la ville d’Espagne qui s’ouvrit la première à l’œuvre d’Albeiro. Notamment grâce à son maire, Borja Jauregui, et à son adjoint, délégué à la jeunesse Aitor Kerejeta, devenu aujourd’hui maire à son tour.
En 2000, sous l’impulsion de son maire, La ville Fontarabie vota une subvention spéciale qui finança entièrement l’atelier de recyclage des vieux papiers qu’Albeiro a monté au « Coin de France », qui depuis, permet aux abuelitos de créer, travailler et produire, dans le cadre des ateliers occupationnels. Cet apport fut d’une importance primordiale, tant pour le fonctionnement de la Fondation, que pour la « philosophie de vie » qu’insuffle Albeiro à ses pensionnaires : « Actividad significa Dignidad ».
D’AUTRES MAIRES, D’AUTRES VILLES EN FRANCE
Outre ces personnages-clef, qui ont donné de la force et de la crédibilité à notre action, il faut citer également les Maires et autorités des Villes d’Orthez (en 1992 et 33), de Saint Quentin, dans l’Ain, (de 96 à 99) ; Lons le Saunier (de 1995 à 1997), d’Agen (en 1999), de La Tourdu Pin (1999), de Lourdes (1996), sans oublier Mont de Marsan (1993 et 95), Hagetmau (en 1993), et bien sûr, les trois communes sœurs du Pays Basque, que sont Biarritz, Anglet et Bayonne, tout au long de l’action, bien secondées d’Hendaye (1992 et 97) et Saint Palais (1994).
LES MEDIAS
LE JOURNAL « SUD-OUEST » :
Avec à sa tête un Pierre Sein, conquis au projet, le « Sud Ouest » de Bayonne fut une des pièces essentielles du lancement de l’opération « Coin de Colombie » en janvier 1992.
Durant trois mois et jusqu’à l’arrivée d’Albeiro Vargas à Bayonne, le 2 Avril, le quotidien appuya les efforts de chacun, contribuant fortement au grand succès financier et « humain » de la soirée taurino-caritative du 4 Avril 1992, au Théâtre de Bayonne où, en présence de Cesar Rincon, prestigieux parrain de l’action, et de l’Ambassadeur de Colombie à Paris, était remis à Albeiro Vargas, un chèque de 166000 Frs, « première pierre » à l’édifice d’entraide qui allait se monter en faveur de l’œuvre du jeune Colombien.
D’autres actions suivirent, et à plusieurs reprises, Albeiro revint à Bayonne. A chaque fois, les rédacteurs du journal « Sud-Ouest », à Bayonne et ailleurs, fut toujours « à l’écoute », notamment en 2005, lorsqu’il fallut expliquer… la rupture.
Une fidélité précieuse, que l’on souhaite encore longue.
RADIO-FRANCE PAYS BASQUE :
Le « son » de la sincérité ne trompe pas. Appartenant à la première radio d’information « inter régionale » de France, les différentes équipes de Radio France Pays Basque, devenue France Bleu, ont toujours été particulièrement attentives à l’action pout Albeiro. Multipliant les initiatives et les attentions, elles furent un des piliers de l’action de communication en faveur du jeune Colombien. On se souviendra particulièrement de deux épisodes « forts » de cette généreuse collaboration :
Le contact hebdomadaire, en direct à l’antenne, avec les jeunes Français construisant le premier « Coin de France » (1994) dans le cadre du chantier de formation en Bâtiment, mis en place parla MissionLocalede Bayonne.
De même, l’émission « Un coeur en or ! », en 2003, à un moment où l’action passait des heures délicates (reconstruction – naissance de « Voix pour Albeiro). C’est cette émission, menée à France Bleu Pays Basque par Stéphane Calverie, que l’on peut retrouver en direct, sur notre site.
Il est à souligner que « Radio France », ou « France Bleu », en toutes régions, a chaque fois ouvert ses micros à Albeiro et ses amis, à chacun de ses seize voyages dans l’Hexagone, depuis 1992.
GREGORSZ TOMSZCHAK :
Reporter cameraman en freelance, Grégorz Tomszchak est Polonais. Avec son épouse ils ont adopté un petit Colombien, en 2001. Cet enfant leur donnant tant de joie, le journaliste décida un jour « de donner » lui aussi, à la Colombie. Il décida donc de de tourner trois reportages, montrant trois visages « positifs » de la Colombie. L’un d’eux était Albeiro.
C’est ainsi qu’il contacta l’association, en Septembre 2003, et, avec sa collaboration, entreprit de tourner un nouveau document sur Albeiro et ses Anges Gardiens, fait « avec le cœur », et sans prétention à commerce. Grégoire Tomeszchak passa deux semaines en compagnie d’Albeiro, des ses petits Anges gardiens et des Abuelitos de la Fundacion. Certes la barrière de la langue posa quelque problème, mais « le coeur en avant », le professionnel répercuta fidèlement la réalité, et rendit un indéniable service à ceux qui souhaitaient continuer l’appui au jeune Colombien. Albeiro devenu homme, démontra avoir gardé son coeur d’enfant.
A son retour, le professionnel fit don de ce document à l’Association « Des voix pour Albeiro Vargas », afin qu’il serve à la promotion d’une œuvre intergénérationnelle qui reste un exemple pour le monde entier.
ETIENNE DRAPEAU
Il « entra » dans la vie de l’action pour Albeiro, un matin de 1995, en arrivant à Bayonne, à la rencontre de l’Association. Dirigeant, par vocation, la revue « de l’Au-delà », Etienne Drapeau collecte les témoignages « humains » et « humanistes » qui rappellent et confirment que « quelque chose existe, au-delà de… ».
Désirant mieux connaître Albeiro Vargas, et par-delà, l’aider au maximum, Etienne Drapeau fut un des grands « diffuseurs » de l’action Française en faveur du jeune Colombien et de ses Abuelitos. Tout au long des années, sa présence, discrète mais totale, apporta grand soutien à l’action. C’est la raison pour laquelle l’association demanda à cet humaniste de faire le discours de présentation, lors de la remise à l’Association, du Prix « Albert Schweitzer », parla Fondation JohannVon Goethe, le 2 Juin 1998, au Palais de l’Europe, à Strasbourg.
Bien entendu, on ne pourra qu’être très reconnaissant aux grande chaînes de Télévision nationale et régionale, notamment TF1, qui fut « à la base de tout », mais surtout France3, avec le fameux « Des Racines et des Ailes » de 1998, et au niveau local, l’accueil toujours bienveillant et le suivi de France3 Bayonne…
Mieux que tous le mots, les images disent la pure vérité. Il suffit d’un regard, à l’écran de nos quotidiens…
LE MONDE ASSOCIATIF
LES CLUBS « DES LIONS » DE FRANCE
Qu’ils soient de Bayonne, Biarritz, Lons le Saunier ou Bucaramanga, les Lion’s ont porté haut leur devise « We serve » : Nous servons.
Avec patience, rigueur et bienveillance, le Club Colombien assura la logistique administrative et comptable du chantier de 1994, lorsque des jeunes du Pays Basque allèrent construire le premier « Coin de France ». Une vaste entreprise, avec à la fois des compétences professionnelles sans faille, et une « Humanité » qui fut d’un grand secours, pour les responsables du chantier. En cette occasion, les Lions démontrèrent totalement leur mission, leur vocation…
Mais d’autres Clubs accompagnèrent, également, tout au long de ces années.
Depuis Biarritz, les Lions suivirent l’œuvre et les projets d’Albeiro, l’accueillant, à chacun de ses voyages en France, lui apportant leur amitié et leur appui, au plan financier.
Dans le Jura, ils aidèrent les jeunes du Foyer Saint Joseph, de Lons le Saunier, et appuyèrent Albeiro pour que ses petits Anges Gardiens ne manquent de rien…
Depuis 1992, les Lions ont toujours été présents. Ceux « qui servent », ne pouvaient manquer d’aider celui « qui sert si bien »
LA MISSION LOCALE DE BAYONNE
Association « d’Etat », puisque faisant partie du service public de l’Emploi, la MissionLocale de Bayonne est l’une des 440 Missions de France qui aident des milliers de jeunes en difficulté, à trouver un emploi, ou un peu de… mieux être.
Dans le cadre de l’Opération « Défi Jeune », en 1992, la Mission de Bayonne accepta le projet d’un de ses salariés, responsable du « Coin de Colombie », et monta le projet d’un « chantier-jeunes », visant à « apprendre les métiers du Bâtiment, en allant construire, réellement, pour des plus pauvres que soi, au cours d’un voyage qu’on ne ferait peut-être jamais plus ».
Ce fut un long et difficile parcours de préparation, mais, du 16 Janvier au 15 Mars 1994, douze jeunes Français allèrent construire à Bucaramanga, « le premier Coin de France », pour Albeiro. Aidée par l’AFPA Française et le SENA Colombien, la Mission Locale de Bayonne, sur des financements qu’elle avait elle-même trouvés, offrit un vrai toit à ceux qui dormaient seuls, perdus dans les rues de Bucaramanga.
Ce fut un longue et dure entreprise, qui prit au responsables, près de deux ans de démarches, pour trouver des fonds, négocier les accords internationaux, faire le suivi du chantier et en assurer les suites. Une tâche importante, qui impliquait avant tout courage et conviction. A ce titre, on devra grande reconnaissance à Paul Lucien Bourrillon, Président de la Mission, déjà cité, et Jacques Gerzain, vice-Président, responsable « institutionnel » du chantier.
LE FOYER SAINT-JOSEPH, DE LONS LE SAUNIER
Sous l’impulsion de son président, André Denis, secondé de son directeur, Jean-Marie Duquet (qui se rendit en Colombie, en 1997), le Foyer a pris une part prépondérante dans l’aide à Albeiro, notamment dans le cadre du jumelage entre les enfants du foyer et les petits Anges Gardiens.
Lors du chantier en Colombie, proposition avait été faite à tous d’envoyer des messages aux jeunes Français, à Bucaramanga, pour les encourager et leur apporter un peu d’air de France. Le Foyer s’illustra de manière exemplaire, et d’un commun accord, on décida de poursuivre cette page d’amitié, par un échange entre les petits français et les gamins d’Albeiro, en Colombie.
Lancé en 1995, ce jumelage fut une grande page d’amitié entre des enfants qui, de part et d’autre des océans, avaient souvent vécu de grandes douleurs. Dure tâche pour les responsables des deux bords, que de dynamiser une telle entreprise, surtout dans la continuité. Une opération qui dura trois ans, puis perdit de la force, du fait notamment du « turn over » des jeunes, et des activités prioritaires d’Albeiro, en pleine gestion de son dur quotidien et la construction de ses projets.
Albeiro visita le Foyer à maintes reprises, y apportant chaque fois, une nouvelle page de joie et d’espoir.
LES ASSOCIATIONS TAURINES DE FRANCE, CLUBS ET PEÑAS…
Pourtant décriés, les Aficionados, amateurs de Tauromachie, ont au fond du cœur des valeurs que d’autres n’ont peut-être pas : le respect, la générosité.
Lorsque, par amitié pour un grand torero Colombien, on décida de monter cette action pour les Abuelitos d’Albeiro, en 1992, tous les clubs, toutes les peñas taurines du Sud Ouest se mobilisèrent. Et bien des années plus tard, il n’est toujours pas rare de voir un repas, une soirée, organisés en faveur de l’ami de Colombie. C’est ainsi que les associations Bayonnaises, en particulierla Peña Taurine Côte Basque, de même que la Peña« Cesar Rincon », de Mont de Marsan, la Peña« Campo Charro » de Dax et « le Cercle Taurin Claude Pelletier » de Lons le Saunier, furent les grands pourvoyeurs de l’aide « des Taurins », à Albeiro Vargas.
A titre personnel, nombre des responsables de ces entités furent à leur tout « des Anges-gardiens » pour le jeune Colombien.
TANT D’AUTRES ENCORE…
Elles furent nombreuses, associations d’élèves d’établissements scolaires, publics ou privés (Ex : Ste Ursule, à Pau) ; Associations liées au troisième Âge (Résidence du Commandant Poirier, à Anglet, qui hébergea Albeiro à chacun de ses voyages en Pays Basque – Maison Osteys, à Bayonne).
Elles furent « multitude » les actions associatives en faveur d’Albeiro. Parfois importantes, souvent modestes, mais toujours sincères et pleines d’engagement et d’enthousiasme.
Parmi elles, il faut souligner le geste totalement généreux de l’Association ERDA, qui soutient l’action du Père Tritz, en faveur des enfants des Philippines : En 2004, suite à une opérations « calendriers », menée par des petits élèves d’un collège de Metz, l’Association reversa 2500€ aux « Voix pour Albeiro », somme aussitôt remise au jeune Colombien.
Que ces simples exemples soient le témoignage de la grande reconnaissance d’Albeiro Vargas et son Association en France, envers tous ceux qui, depuis 1992, les ont si bien accompagnés et aidés.
LES ENTREPRISES
On sait que par définition, les entreprises « font des affaires », et par définition attendent souvent une contrepartie médiatique à toute action de « sponsoring », même de mécénat, engagée. Pour ce qui concerne l’aide à Albeiro, il est évident que la contrepartie ne pouvait qu’être minime. Cependant, certains responsables d’entreprises et d’établissements bancaires ont mis « le cœur en avant », et ont apporté leur pierre à l’édifice que construisait le jeune colombien. On citera, entre autres :
« La Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour », qui se montra extrêmement attentive à l’action en faveur d’Albeiro, le recevant à plusieurs reprises, lors de ses déplacements et finançant des plaquettes d’informations, distribuées en 1997, sur les chemins des concerts d’I Muvrini.
« La Mutuelle PAM » qui accompagna l’action pour Albeiro, en finançant un voyage d’Albeiro, et en mettant gracieusement à la disposition de l’Association, ses salons et sa logistique, à l’occasion de diverses réunions publiques et Assemblées Générales. C’est ainsi que l’on gardera le souvenir de la première AG de l’Association, en Août 1992, en présence d’Albeiro Vargas.
Tout au long de ces années, l’association a fait régulièrement venir Albeiro en France. Il y vint quatorze fois. Afin de ne distraire aucun argent des dons destinées aux abuelitos, chaque voyage fut pris en charge par une entreprise, dans le cadre d’un « sponsoring » particulier… celui du cœur.
Parmi elles, on citera la compagnie aérienne Colombienne « Avianca », extrêmement généreuse, de même que « Air-France », sur notre territoire, ainsi quela SNCF ; « Leclerc Voyages », à Mont de Marsan (1994); « La Seita » (1996) ; « La Pam » de Bayonne, en Août 1992 et 99 ; « Jura Transports ».
Une parenthèse, concernant les voyages d’Albeiro : probablement, le plus beau projet vint du Jura. En effet, en Octobre 2000, sur projet et financement du CODERPA et dela DDASSdu Jura, Albeiro Vargas arriva en France, accompagné d’une « Abuelita », Laetizia (81 ans) et un « Ange Gardien », Jenny (12 ans) qui découvraient, avec délice, toute l’amitié dela France…
Si l’on considère que les cabinets d’experts comptables sont aussi des entreprises, il faudra alors faire honneur à l’action menée par le Centre de Gestion Agréé de Franche-Comté (Crga), en une journée du 24 novembre 1997 à Besançon, couronnée de succès.
De tous ces gestes de solidarité, on en retiendra un, symbolisant la célèbre phrase : « Si tous les gars du monde » : En 1993, alors qu’il entendait, en mer, à la radio un reportage sur l’action pour Albeiro, l’équipage du chalutier Luzien « Sainte-Thérèse » décida de participer financièrement au chantier du Coin de France, à Bucaramanga…
Si tous les gars du monde….
ET… LES MILLIERS D’ANONYMES…
De la riche famille à la générosité magnifique, à la vieille dame si modeste qu’elle ne pouvait donner que deux bons de réduction sur divers achats, en passant par les petits enfants qui, en rendant de petits services à leurs parents, récoltaient quelques pièces jaunes pour Albeiro… tous ont eu dans le regard, la même joie, la même « paix de l’âme », au moment de leur geste.
C’est grâce à tous et chacun d’entre eux que cette action a prospéré… et qu’elle continue aujourd’hui.
Que toutes ces « voix pour Albeiro Vargas » soient remerciées, pour avoir porté si généreux message.