Triste fait divers à la Fondation
Extrait d’un mail d’Albeiro : « Hoy tuvimos una triste tragedia con unos de los abuelos externos, quien portaba un arma de fuego, y disparo dos tiros a otro abuelo vecino de el. Despues el abuelo externo corrio y se escondio en la fundacion, pero nosotros no sabiamos nada, hasta que llego la policia, la fiscalia y todos los entes judiciales y de control…… Ya se imaginara el escandalo. Al abuelo de ochenta y un años, se lo llevaron a un calabozo, y el otro murio esta tarde en el hospital… Las cosas se complicaron, pero bueno, ahi debo estar para ayudar en lo que esta a mi alcance… »
« Aujourd’hui, nous avons eu une triste tragédie: un des abuelos « externes », qui avait une arme à feu, a tiré deux fois sur un autre abuelo, son voisin. Juste après, le premier prit la fuite et vint se cacher dans la Fondation. Nous ne nous doutions de rien, jusqu’à l’arrivée de la police, du juge et de toutes les autorités judiciaires. Tu peux t’imaginer le remue ménage! Agé de quatre vingt un ans, le tireur a été mis en prison. L’autre abuelo est mort, cet après midi, à l’hôpital. De nouveau des ennuis… mais c’est ainsi, je dois faire tout ce que je peux, pour aider… »
Malheureusement, des choses qui arrivent, au quotidien, dans ces quartiers de désespoir où la vie des hommes compte bien peu, quel que soit leur âge. Un triste « fait divers », trois lignes dans les journaux
L’Espoir, malgré la triste réalité….
Extrait d’un mail d’Albeiro: « Ayer sabado y hoy domingo, estuve con los papas y los niños Angeles Custodios. Muy linda la experiencia de la convivencia, pero tambien muy triste al conocer de cerca tantos problemas, maltrato, dolor, y situaciones difíciles por las que deben atravezar…Pero en general, los papàs de los niños aprovecharon ese espacio para reconocer muchos de los errores y se comprometieron a algunos compromisos. Voy a estar muy pendiente para que de verdad los cumplan, eso beneficiaria a toda la familia… »
« Cette fin de semaine, j’étais en réunion avec les Anges Gardiens et leurs parents. Une expérience très enrichissante, mais également la tristesse de connaître de près tout ce qu’ils ont à supporter, tant de problèmes, de mauvais traitement, de douleur et de situations difficiles. Pourtant, en général, les parents des enfants ont mis à profit ces instants de réflexion pour reconnaître nombre de leurs erreurs, et prendre des engagements. Je vais veiller à ce qu’ils les respectent, car cela sera bénéfique pour tous, dans les familles… »
L’espoir d’un monde meilleur, malgré le terrible quotidien.
Un « Carrefour », à Bucaramanga…
Autre extrait du mail d’Albeiro :
« Bueno, ahora le cuento, que en Bucaramanga han inaugurado un magasin Carrefour. Pero ellos solo ayudan escuelas. Creo no hay mucho que hacer! »
« Ah, il faut que je te dise: A Bucaramanga, on vient d’inaugurer un « Carrefour ». Mais à priori, ils n’aident que les écoles. Je ne crois pas que l’on puisse faire grand-chose… »
Albeiro fait allusion au premier contact qu’il avait eu, en début 2006, avec quelque dirigeant de la grande marque, suite aux premiers contacts établis, lors de « Foro de Biarritz », à Bogota, En Septembre 2005
Il a vu le Président… mais !!!!
Extrait d’un mail d’Albeiro :
« Llegue el viernes de Bogota, de recibir el premio especial, de « Portafolios ». Fue una ceremonia muy bonita, lo unico raro, fue que tuve que escuchar al presidente por mas de una hora en su discurso, sobre Chavez, la economia, la paz, entre muchas mas cosas. Que capacidad que tiene ese señor para hablar y convencer… »
« Je suis revenu, vendredi, de Bogota, où l’on m’a remis de Prix spécial Portafolio ». Ce fut une jolie cérémonie, si ce n’est que pendant une heure, j’ai du écouter le discours du Président, sur la brouille avec Chavez, sur l’Economie, la Paix, entre autres sujets. Voilà un homme qui a un sacré talent pour parler et convaincre les autres… »
Les hommes politiques sont tous les mêmes, partout. Albeiro reçut son trophée, des mains du Président de Colombie, mais il ne put s’entretenir avec lui, ni l’inviter à visiter la Fondation. Ce sera pour une autre fois…surtout si des messages lui arrivent, de France, le priant de consacrer « un peu de son attention » à l’œuvre de son jeune compatriote.
« Bingo, et… la suite »
Extrait d’un mail d’Albeiro :
« Bon! Ici tout marche bien! Le grand bingo que nous organisons vient d’avoir lieu. Plus de mille trois cents personnes y ont participé, qui ont passé un bon moment. Beaucoup d’entre elles découvraient la Fondation. Voilà ! Un évènement est passé, et maintenant arrive Noel, qu’attendent les enfants et les Abuelos »
Le temps passe, depuis si longtemps déjà. Albeiro Vargas « n’arrête pas une seconde! »