Des voix pour Albeiro Vargas

     9 Septembre 2012 – Dur lendemain ! Déjà les artistes sont repartis ! Les avions les ont emportés, vers la Corse, vers Paris, vers d’autres soirées d’enchantement. Beaucoup dorment encore, qui ont vécu cette inoubliable soirée. D’autres sont déjà au travail.
     A Saint Jean de Luz, le parc Ducontenia retrouve ses promeneurs du dimanche matin. Le soleil tape fort ! Dans les gradins désormais vides et silencieux, ne restent que des souvenirs, et… des monceaux de chaises, à nouveau, qu’il faudra ranger, plier, préparer à un retour vers leurs villes propriétaires… accompagnées d’un immense merci.
     Les services municipaux Luziens donneront un gros coup de main aux quelques bénévoles, trop rares mais pleins de courage, qui ont assuré cette mise en place, depuis le vendredi. Qu’ils en soient ici remerciés, et avec eux, toute la Ville de Saint Jean de Luz.
                                                               « Bravo à tous… et merci ! On en a bavé, mais cela valait le coup !!! »

     8 Septembre 2012 – Il est vingt trois heures. Le public, qui a déjà vibré aux chants des Terres Basques et Corse, va vivre un moment de grande émotion lorsque le leader des Muvrini, Jean-François Bernardini, invite sur scène celui qui… de puis vingt ans, est aussi devenu l’enfant « de tous… », Albeiro Vargas. Un « enfant » aujourd’hui âgé de trente quatre ans.
     Très touché, Albeiro s’exprimera en Français, adressant à tous et chacun un message d’amour et d’espoir, par delà les distances, par-delà les différences… Un message reçu de tous, qui se terminera sous les ovations et une grande accolade d’amitié et de bonheur entre l’artiste, le jeune Colombien et le responsable de cette action solidaire, depuis 1992.
     Un grand moment ! Une grosse émotion ! Une joie pour tous !

     Voir ici « ce moment », (grâce à la vidéo de Xerocomus64, via youtube – Remerciements) :  
                                                                                      http://www.youtube.com/embed/E8niLZMJTPc

     8 Septembre 2012 – Durant plus de deux heures et demi, le groupe I Muvrini enchantera le public, mêlant harmonie et belles émotions. Toujours introduits par les textes « de pure humanité » d’un Jean-François Bernardini transcendé par le cadre et le contexte de cette rencontre de paix, les chants Corses « entreront dans les cœurs de tous »…
     Alternant traditionnel et moderne, polyphonies et chants du monde, I Muvrini écrira une nouvelle page de beauté profonde, de pur enchantement, en cette Terre Basque où il compte déjà tant de formidables passages.
     Au final de cette magie, le groupe Corse invitera ses amis d’Oldarra, avant de terminer par une grande minute « de pure émotion ». Dans le ciel bleu nuit d’un soir à Donibane, le concert est une grande réussite, dont tous sortiront enchantés.

     8 Septembre 2012 – Journée faite de gros moments de stress, au fur et à mesure qu’approchait l’heure du spectacle ; d’intenses joies, lorsque les leaders des Muvrini, Jean François et Alain arrivent à l’aéroport de Parme, en provenance de Bastia ; de grosses fatigues, jusqu’au tout dernier moment.
Le problème des fameuses chaises inquiétera, jusqu’aux derniers instants : Il faudra tout recompter, la taille différente des sièges faussant « la jauge ». On sait que mille trois cents personnes ont déjà réservé, mais, combien, au guichet, en tout dernier moment ?
Pas un instant à soi ! Même pas pour accueillir Albeiro qui arrive, déjà salué par de nombreuses personnes.
Grande émotion enfin lorsque, devant mille six-cents personnes assemblées, il faut présenter la soirée, accueillir les Oldarra. Le spectacle commence ! Place aux artistes ! Il fait encore jour, la température est estivale, la soirée « parfaite » pour un concert en plein air. « Là-haut » quelqu’un a béni ce projet. Deo gracias !

     7  Septembre 2012 – Veille du spectacle. La journée sera chaude : On prédit une météo favorable durant tout le week end.
     Dans le parc Ducontenia, les badauds découvrent la fièvre des préparatifs. Très tôt, les techniciens s’affairent : la scène est envahie de matériel et d’électronique. Les gradins de béton sont peuplés de chaises, prêtées par les villes de Bayonne, Urrugne, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Capbreton, Tarnos… 1800 chaises qu’il faudra transporter, « manutentionner », installer… Ce sera « le cauchemar » du week-end.
     Pourtant, déjà arrivent les techniciens et les musiciens. A la nuit, la scène est installée, on règle les dernières lumières… Demain, tout sera prêt, le spectacle pourra commencer.
    Dans les gradins, l’inquiétude : il manque 500 chaises.  En fait, elles arriveront le samedi, en fin de matinée.
                                                                 … Et à partir de ce moment, ce sera… « la grande course ».