RÉUNION « DÉCEVANTE »
19 Mai 2015 – Invité par la coordination du « Réseau 7 », acquise aux projets, le responsable de l’Association a pu participer à la fin de réunion des animateurs de la majorité des trente Ehpad du Pays Basque, associés au réseau. Il a pu présenter l’action et les opérations 2015 (« Chanteurs et chansons », puis « Opération Ramdam »), avec le double objectif que l’on sait: « Apporter un plus, aux résidents »; et ensuite, selon la satisfaction de chacun, amener les établissements à en faire communication, soit à des Ehpad collègues, soit aux médias qu’ils connaissent… En faisant parler de ces actions, sous l’égide des « Voix Pour Albeiro », on fait parler d’Albeiro Vargas…
Le bilan de cette réunion laisse perplexe! Il semble, au premier abord, que « Tout ce qui est proposé, gratuitement, paraît « suspect »! Et deuxièmement, ce qui est plus grave (bien que peut-être « compréhensible »), ces professionnels semblent avoir leur « pré-carré » – nous ne disons pas « routine » – dans lequel personne n’est invité…
Cependant, tout le monde sait bien qu’en chaque établissement, « il arrive » que les résidents passent de longs moments, seuls et « laissés seuls », avec leurs idées noires… Et cela malgré la disponibilité et la générosité totales de tous les professionnels qui les entourent… « Qu’un petit animal « passe » alors par là, que l’on peut caresser; ou qu’une chanson « vole », qui rappelle ses vingt ans! »… cela peut aider, non?
A la suite de cette réunion, et malgré les appels à nous contacter… aucun « animateur » n’a pris la peine de nous joindre. Nous continuerons donc à travailler avec ceux qui nous font confiance et « qui jouent le jeu ». Les autres viendront ensuite… peut-être!
A ce constat, nous ne pouvons que penser à ce petit jeune qui, dès son tout jeune âge, et sans formation ni statut aucun, n’a cessé « d’imaginer », au quotidien, des solutions pratiques, simples et « immédiates », pour que ses abuelitos ne soient plus seuls, ni dans leur corps ni « dans leur tête », et puissent, malgré toute leur misère Colombienne, « sourire à la vie et au lendemain… »