La blessure
Suite au reportage de Juillet 2005 (répété en 2006), de nombreux courriers étaient arrivés, débordant d’admiration et d’affection de la part de ceux qui avaient déjà connu le jeune Colombien, autant que d’autres, qui le découvraient. Cependant, quelques messages se montraient beaucoup plus acerbes, voire franchement hostiles : On reprochait notamment à Albeiro, ses « airs de riche », avec sa voiture, certains même allant jusqu’à supposer que sa silhouette épaissie pouvait avoir quelque lien avec tous les dons reçus, depuis tant d’années. Bien entendu, l’association sut répondre énergiquement à ses allégations, et n’eut d’autre recours que de les signaler à son ami Colombien. Celui-ci s’en trouva très peiné, mais… il en fallait bien plus pour lui faire perdre son optimisme…
« Los franceses deben entender que si manejo un carro es por que se necesita para las gestiones de los abuelos como de la fundacion, y si estoy gordo sera de harinas y estres, por que ni siquiera buen calcio y vitaminas tengo en mi cuerpo y de eso tu lo sabes muy bien, por que ha sido testigo de mi proceso de (……) que me acompaña. Lo unico que me consuela es saber que usted no desconfie de mi »
« Les Français doivent comprendre que si je conduis une voiture, c’est parce que j’en ai besoin pour m’occuper des abuelos et de la Fondation, et si je suis gros, ce sera à cause « des féculents » et du stress, mais sûrement pas parce que mon corps regorge de « bon calcium » et de vitamines. Et tu en sais quelque chose, puisque tu sais ce dont je souffre. Ce qui me console, c’est de savoir que tu gardes confiance en moi… »