Des voix pour Albeiro Vargas

Entre 1999 et 2005, Albeiro avait été nommé, par le Conseil d’Administration, du titre ronflant de « Directeur » de la Fondation… bien sûr, sans aucun avantage (et bien sûr sans salaire), mais avec tous les inconvénients… De ce fait, noyé dans la gestion et l’administration, il se coupait un peu trop des Abuelitos, même s’il était toujours le plus disponible possible… Il assuma complètement son rôle, mais en souffrit beaucoup. Après une période de réflexion, Albeiro décida de laisser le titre, afin de revenir à sa vocation première : Un organisateur, un animateur, un… « Ange-Gardien ». C’est ce qu’il annonça à ses amis français, dans un long courrier dont voici un extrait :
« …He tomado la decisión de renunciar a la dirección y administración de la Fundación y volver a realizar al 100% mi misión, mi vocación, lo que me gusta hacer y para lo que me prepare en la vida académica como gerontólogo. La administración y la dirección es fácil delegarla, pero la vocación no se puede delegar y eso es lo que llegare a recuperar. Son tantas las cosas para hacer, que creo que ahora mas que nunca, debo empezar a volar, a volar con mis sueños, con mis locuras, y quiero ver una institución en donde cada día se siga brindando lo mejor pero siempre con amor y respeto, verla crecer y poder multiplicarla en otros sitios en donde las necesidades son peores y mas difíciles que las nuestras ».
« J’ai pris la décision de renoncer à la Direction et l’Administration de la Fondation, et de revenir à ce qui est toute ma mission, ma vocation, ce que j’aime faire, et ce à quoi m’a préparé ma formation universitaire de gérontologue… On peut facilement « déléguer » l’administration et la direction, mais on ne peut déléguer « sa Vocation », et c’est cela que je veux récupérer… Il y a tant de choses à faire que c’est maintenant, que je dois avancer, voler de mes propres ailes, avec mes rêves, mes folies… Je veux voir une institution où chaque jour on offre le plus possible, toujours avec amour et respect. Je veux la voir grandir, et pouvoir « en multiplier les effets » en d’autres lieux où les misères sont bien pires, bien plus difficiles, que les nôtres… »
Une autre vue, une autre façon d’être « le chef », le guide que l’on suit, les yeux fermés.