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Moment de désespoir…

Extrait du Mail d’Albeiro
« Bueno, ahora cambiando un poco de tema, quiero pedirle el gran favor si le es posible de enviarme algo de dinero, porque estamos « pasando gasolina », he querido esperar hasta el ultimo momento, antes de hacerlo y de llegar a preocuparlo, pero al dia de hoy la alcaldia y la gobernacion nos adeudan algunos dineros desde el mes de mayo y esto nos ha ocasionado algunos problemas… »
« Bon ! Maintenant, changeant de sujet, je voudrais te demander de m’envoyer un peu d’argent, parce que nous en bavons en ce moment, et j’ai voulu attendre le dernier moment avant de le faire et de causer de nouveaux tracas. Mais la Mairie et le Gouverneur nous doivent quelques subventions, depuis Mai, et cela nous cause quelques problèmes… »

« La verdad es que desde hace tres meses hemos tenido que suspender tres empleados, a algunos profesores les hemos bajado el tiempo, estamos haciendo recortes en algunos servicos y en campaña del ahorro, reutilizar el papel recilcado, no utilizar la secadora industrial de ropas, desconectar algunas neveras, entre otras cosas. Ultimamente los servicios publicos se han duplicado y no tenemos ningun trato especial, se nos trata como cualuqier empresa. No quiero asustar ni preocupar a los abuelitos, pero la verdad es que cada dia las cosas se ponen mas dificiles…
Yo no me he quedado quieto ni un minuto, sigo con los bingos, los bazares, seguimos vendiendo las galletas, ahora vendemos los bonos de condolencias, seguimos con las tarjetas de navidad, los productos que realizamos en papel artesanal, el apadrinaje entre otras tantas cosas, pero no es suficiente para cubrir todas las necesidades y gastos que tenemos. Cada dia sale una competencia de mas, alguien nuevo que pide y el gobierno sigue siendo ciego y sordo antes esta cruel y triste realidad.
Amigo, tengo que contarle todo esto, por que no puedo ocultarle esta situacion, eso cada dia me tortura porque no se hasta donde voy a hacer capaz de aceptar y aguantar todo esto. Es una preocupacion que me come la cabeza y que me quita el sueño muchas noches… No debo dejarme vencer, pero como humano que soy me canso y me pongo muy triste… »
« La vérité est qu’il y a trois mois, nous avons du licencier trois employés ; baisser les heures de quelques professeurs et réduire certains services et faire des économies comme débrancher plusieurs réfrigérateurs, réutiliser le papier recyclé, entre autres.. Dernièrement, les tarifs des services publics ont doublé, et nous ne bénéficions d’aucun traitement de faveur. On nous considère comme n’importe quelle entreprise. Je ne veux pas inquiéter les Abuelitos, mais en vérité, les choses sont chaque jour, plus difficiles.
Je n’ai pas arrêté une minute : On continue à organiser des lotos, des ventes de charité ; nous continuons à vendre des biscuits, de même « les bons de condoléance », les cartes de Noël et tous les produits que nous réalisons, en papier recyclé. Le programme du parrainage marche, mais tout cela n’est pas suffisant pour couvrir tous les frais que nous avons. Chaque jour apparaît une nouvelle priorité, quelqu’un qui demande de l’aide, mais le gouvernement reste aveugle et sourd devant cette triste réalité.
Mon ami, je dois te raconter tout cela, parce que je ne peux cacher une situation qui, chaque jour, me torture, car je ne sais jusqu’à quand je serai capable d’accepter et de supporter tout cela. C’est une préoccupation qui me dévore la tête et m’empêche de dormir, bien souvent. Je ne dois pas me laisser abattre, mais je suis un être humain, et tout cela me fatigue et me rend bien triste… »

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Présentation

Video Présentation des "Voix pour Albeiro", par la Fondation Albeiro Vargas

Émission Radio

Émission « Un cœur en or » France Bleu Pays Basque – Mars 2004

Le site de la Fondation

Site de Ruitoque Casamayor

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