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« Le travail, c’est la santé !!! »

            « Le travail, c’est la santé », disait le chanteur… Albeiro propose aux abuelitos de travailler, et de participer au fonctionnement de leur centre de vie. Et l’on s’aperçoit que… ça marche ! Ils travaillent, ils se sentent utiles, et ils revivent…
            Dès 2000/2001, deux actions sont mises en place : L’opération « Galleteros », les distributeurs de biscuits… L’atelier de récupération et recyclage du papier administratif usager…

 

            Les « Galleteros » : Très simple ! Une planchette vernie, où est collé un bocal de verre, dans lequel on a entreposé des petits biscuits sablés, achetés en vrac et mis sous sachet plastique par les abuelitos. A côté du bocal, une petite tirelire de bois et cette inscription : « Pour les Abuelitos de la Fondation Albeiro Vargas. 200 Pesos. Merci ».
            Près de 200 de ces « distributeurs de biscuits » ont été installés dans les commerces, les banques, en tous lieux publics où l’on va, à tout moment, « attendre son tour, ou faire une pause café. Ceux qui veulent grignoter quelque chose en buvant leur « tinto », mettent volontiers 200 pesos, et prennent un sachet. Trois fois par semaine, on réapprovisionne les « galleteros », et on vide les tirelires…
            Les Abuelitos travaillent et sont tenus au courant de la progression du chiffre d’affaires. Simple et efficace.

 

             Le recyclage du papier : Un travail beaucoup plus élaboré. C’est un véritable atelier, avec du matériel acheté grâce à la subvention allouée en 2000, par la Ville de Fontarabie, (en Pays Basque Espagnol) et son maire, auquel Albeiro avait présenté son projet.
            Ce projet était simple : Des tonnes de papier sont jetées, chaque jour, dans les poubelles de milliers de bureaux, de commerces … De même les vieux journaux…
            Il s’agit de les récupérer, les réduire en bouillie, les recycler en feuille de papier« artisanal » et les transformer en produits de la Fundacion Albeiro Vargas, comme autant de promotion de l’action en faveur du Troisième Âge « actif » :  cartes de vœux, d’anniversaire ou d’invitation, conçues et décorées par les abuelitos.
            Albeiro « vantera » ses produits ; prendra des commandes ; enregistrera de nouvelles demandes (comme de menus, pour un restaurant), et, avec ses petits vieux devenus « créateurs », mettra en place la production de nouveaux modèles…

 

            D’autres ateliers, au fil du temps… : L’important étant « de surprendre » et ainsi, « rompre la monotonie du quotidien », Albeiro va mettre en place des ateliers auxquels, tout en bavardant et passant du bon temps, les Abuelitos vont se prêter de bonne grâce, d’autant qu’ils sont souvent accompagnés des petits Anges-gardiens, toujours prêts à les aider, d’une caresse ou d’un bon mot…
            On fabriquera des colliers, des chapelets, des bougies décoratives, divers objets de bureau, et de rangement… Toute idée est étudiée ; chacun peut donner son avis…mais c’est le patron qui décide !!! Cela doit rapporter plus que cela ne coûte. Elémentaire !
            Avec le produit des ventes, Albeiro organise des sortie, ou améliore le quotidien. Lors des réunions de régulation, chacun est tenu au courant de la marche de l’entreprise…
            Même si l’on sait bien que ces ateliers ne mèneront jamais à une totale autonomie financière de l’œuvre d’Albeiro, ces activités aident au fonctionnement du centre et sont d’une importance primordiale car ils valorisent les personnes âgées, et leurs réalisations. Les abuelitos mettent tout leur cœur à travailler, certes à leur rythme, mais heureux d’être actifs et dignes. Ils revivent.

 

            Tout travail mérite salaire !  Albeiro ne manque aucune occasion de promouvoir cette méthode, et ses résultats. Et pour bien souligner que l’on ne va pas « exploiter » les Abuelitos, Albeiro rémunère le travail.
          Cependant, un problème se posait, mais le jeune directeur y a trouvé solution. A son habitude : réflexion, imagination, action: Comme il avait « une double crainte » s’il les payait en pesos, la monnaie Colombienne, il a créé une monnaie qui ne circule et n’a cours qu’à l’intérieur de la Finca. C’est ainsi que sont nés les billets à l’effigie de « La hormiga culona », cette fourmi au gros ventre, l’emblème de Bucaramanga. Le petit vieux est payé, à la tâche, et lorsqu’il a un besoin matériel précis, Albeiro échange ses gains, à parité avec la monnaie nationale.
            Ainsi, ses craintes sont effacées : La première étant que l’abuelito aille tout dépenser n’importe comment, tel un enfant. La seconde, surtout, que sa propre famille vienne lui dérober ses gains… Un exemple de plus de la créativité bienfaitrice d’Albeiro Vargas.

 

            Pour bien démontrer qu’à la Fundacion, les abuelitos sont libres et bien traités, Albeiro fait « portes ouvertes » une fois par semaine, en général le dimanche. Tout le monde peut venir passer la journée avec les abuelitos, partager un repas, un goûter ; visiter les installations, les ateliers ; et surtout, « apprendre » qu’il n’y a pas d’âge pour être encore actif et heureux. On fête les anniversaires ; on organise de grandes piñatas pour les enfants des écoles ou les bambins du quartier, que leurs mères ne peuvent gâter. Les abuelos sont de toutes les fêtes, de tous les évènements. La finca est une ruche permanente qu’Albeiro à plaisir à montrer, comme preuve concrète et « vivante » de sa vocation.

 

            Telle est la réalité d’une œuvre qui a commencé lorsqu’un gosse de six ans se mit à donner la main à quelque papi, perdu dans quelque mauvais sentier.
            Telle est l’histoire d’Albeiro Vargas, qui, aujourd’hui, de par son expérience et sa formation, a vocation de porter plus loin des méthodes qui réussissent à  « rendre la vie » à ceux que tout espoir avait fui.

Présentation

Video Présentation des "Voix pour Albeiro", par la Fondation Albeiro Vargas

Émission Radio

Émission « Un cœur en or » France Bleu Pays Basque – Mars 2004

Le site de la Fondation

Site de Ruitoque Casamayor

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